La CEI co-organise la toute première cérémonie de Tashlikh à l’ONU

Il est temps d’honorer le peuple juif et sa culture

New York, le 22 septembre 2015 – Le Secrétaire général de l’ONU Ban Ki-moon, entouré d’autres hauts fonctionnaires de l’ONU et de hauts diplomates de 50 nations, se sont réunis au Jardin des roses de l’ONU à New York pour célébrer le nouvel an juif de Rosh HaShana et préparer la fête juive de Yom Kippour. Cet évènement unique était organisé par la Mission israélienne à l’ONU et le Forum pour la Diplomatie Culturelle, émanation de la Coalition Européenne pour Israël à l’ONU.

Dans le respect de l’ancienne coutume juive de Tashlikh les invités, emmenés par le Secrétaire général Ban Ki-moon, lancèrent des morceaux de pain dans l’East River, symbolisant le rejet de son péché pour débuter l’année sur une page blanche. Cet évènement, le premier de ce genre à l’ONU, eut lieu juste deux jours avant Yom Kippour et au début de la 70ème session de l’Assemblée générale de l’ONU.

Le Grand rabbin Arthur Schneier de la synagogue de Park East conduisait la cérémonie religieuse ; il vit l’évènement comme une réponse aux nombreuses années de prière, maintenant que l’ONU a reconnu officiellement l’importance de Yom Kippour comme fête la plus sainte du calendrier juif, dont la portée sur les institutions de l’ONU est immense.

Le Directeur de la CEI pour les affaires de l’ONU, Dr. Gregory Lafitte, rappela à l’auditoire la place centrale de la pensée juive sur la création de l’ONU dans sa vision de paix mondiale, ostensiblement gravée sur ce qu’on appelle le Mur d’Esaïe, en face du siège de l’ONU à New York. Le monument rappelle le fameux verset du chapitre 2 du livre d’Esaïe, qui parle d’un temps où « les épées seront transformées en charrues ». Parlant de la montée de l’antisémitisme en Europe, il dit : « La tolérance n’est pas la réponse. Il ne suffit pas de seulement `tolérer` le peuple juif, mais il nous faut honorer et célébrer sa culture et ses nombreuses contributions à l’humanité ». Dr. Lafitte finit son discours par la prière de Avinu Malkeinu, que l’on chante traditionnellement à chacun des premiers jours de l’année précédant Yom Kippour.

Le Représentant permanent d’Israël dont le mandat s’achève à l’ONU, l’ambassadeur Ron Prosor exprima dans un de ses derniers discours, son désir profond de voir l’organisation atteindre son but : devenir un temple de paix et un bastion de liberté, débarrassés de la haine et de l’apathie pour parvenir à un monde meilleur.

Les discours officiels furent suivis d’une exceptionnelle cérémonie de Tashlikh où les officiels de l’ONU et les diplomates, conduits par le Rabbin Schneier et le Secrétaire général Ban Ki-moon, lancèrent des morceaux de pain dans East River, symbolisant le rejet de nos péchés.

Le Secrétaire général Ban Ki-moon fut dûment honoré par les organisateurs pour avoir reconnu l’importance de Yom Kippour et avoir personnellement assisté à cette toute première cérémonie de Tashlikh, traditionnellement tenue en relation avec le nouvel an juif, Rosh HaShana, qui tombait cette année le 14 septembre.

La soirée, élément d’une campagne visant à faire de Yom Kippour une fête officielle à l’ONU, a reçu le concours d’environ 60 nations. Cette année, il n’y aura pas eu d’activités à l’ONU le jour de Yom Kippour, qui tombait le mercredi 23 septembre, la veille de la fête musulmane de l’Aïd al Adha, déjà reconnue comme fête officielle.

La Coalition Européenne pour Israël a fait campagne ces deux dernières années en vue de la reconnaissance de Yom Kippour à l’ONU. Dans une déclaration mardi, le Représentant permanent adjoint d’Israël à l’ONU, l’ambassadeur David Roet remercia la CEI pour son soutien à ces efforts durant ces années.

L’évènement fut dirigé par le directeur fondateur de la CEI Tomas Sandell et le Rabbin Arthur Schneier. En clôturant, M. Sandell fit remarquer que « le message de Yom Kippour, le pardon et la réconciliation, sont des valeurs qu’il nous faut continuer à construire, en tant qu’amis de la culture juive ».

(sur la photo, de gauche à droite : le Rabbin Arthur Schneier, le Secrétaire général de l’ONU Ban Ki-moon, le Représentant permanent d’Israël à l’ONU, l’ambassadeur Ron Prosor, le Directeur de la CEI pour les affaires de l’ONU, Gregory Lafitte et le Directeur fondateur de la CEI Tomas Sandell)

The European Report

My latest contribution on a panel at the European Parliament.
Subject : anti Christian terrorism and antisemitism
By : European Report on Revelation TV

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Film documentaire

Film documentaire « Exil nazi, la promesse de l’Orient » qui prouve que la campagne de propagande anti-israélienne trouve ses racines dans la propagande antisémite nazie utilisant les mensonges et la communication-miroir :

L’Opération Bordure Protectrice veut sauver des vies

Alors que l’Opération « Bordure protectrice » se poursuit à Gaza, Charlotte Gutman fait le point sur les peurs de la société israélienne face au Hamas, sur le traitement de l’information à ce propos, et sur « ce qui est la raison de cette opération de survie pour tout le pays ». 

Quand les affrontements ont commencé le 8 juillet 2014, nous pensions qu’il s’agissait d’une intervention de quelques jours qui anéantirait les tunnels du Hamas à Gaza destinés à des projets de kidnappings d’Israéliens sur leur propre territoire et in fine à la destruction de l’État d’Israël par sa conquête. 

Au fur et à mesure des investigations, les Israéliens découvrent près de 40 tunnels de plusieurs kilomètres qui passent sous la frontière entre Gaza et Israël. Il faut rappeler que Gaza est indépendant depuis que les Israéliens l’ont quitté unilatéralement en 2005. En contrepartie, ceux-ci ont reçu en retour des milliers de roquettes principalement sur les villes du sud d’Israël. 

Au 7ème jour de l’opération Bordure protectrice, j’ai téléchargé le logiciel « Red Alert » qui sonne à chaque fois qu’une roquette parvient à s’écraser en Israël. Mon cœur stresse, la peur et la tristesse s’emparent de moi à chaque sonnerie et j’imagine mes amis et ma famille courir vers les abris en quelques secondes pour sauver leur peau au cas où. Il est évident que ma peur n’est en rien comparable à la peur que doivent ressentir les citoyens israéliens qui eux risquent leur vie. 

Technologies de « science-fiction »

Pour mieux se défendre et sauver des vies, les Israéliens ont développé des technologies de science-fiction qui ont sauvé nombre de vies israéliennes non seulement des Juifs mais aussi des Musulmans et des Chrétiens qui font partie de la société démocratique israélienne. 

L’application Red Alert pour Iphone et Ipad, est téléchargeable gratuitement sur Apple Apps et informe en temps réel quand des roquettes, des tirs de mortiers ou des missiles sont lancés vers l’Etat d’Israël. Cette application a été développée par Kobi Snir que je remercie car même si j’essaie de vivre « normalement » en Belgique, ces alertes sonores me glacent le cœur à chaque fois et me permettent de ressentir un tant soit peu, ce que les Israéliens vivent au quotidien depuis qu’ils ont osé répondre par l’ « Opération Bordure Protectrice » aux tirs de roquettes supportés depuis des années.

Capture d’écran de l’application Red Alert – © Tous droits réservés 

Les hôpitaux à la frontière de Gaza

Depuis les combats internes en Syrie, les Israéliens ont construit un hôpital de terrain à la frontière israélo-syrienne. Des centaines de blessés syriens y ont été soignés. 

Peut-on imaginer un hôpital israélien à la frontière de Gaza qui soigne des Gazaouis ? Peut-on imaginer que 1387 camions humanitaires sont entrés depuis le 8/7/2014 d’Israël à Gaza pour aider la population à se nourrir et à se soigner (voir COGAT) ? Peut-on imaginer que des Palestiniens sont des patients réguliers depuis toujours dans les hôpitaux israéliens ? 

Le « Dôme de Fer »

La société Rafael a développé le « Dôme de Fer », une arme de protection capable de défendre les villes menacées du pays en interceptant les roquettes lancées de Gaza sur la population israélienne. 

Dernièrement, plus de 120 tirs de roquettes ont été enregistrés et visiblement malgré les morts de civils à Gaza, le Hamas ne diminue pas ses lancements de roquettes sur Israël. Ils savent bien que la fin de l’opération est en leur pouvoir. 

Comme l’a précisé Ron Prosor, ambassadeur d’Israël à l’ONU : « quand le Hamas arrêtera ses tirs sur Israël, Israël arrêtera ses tirs de défense sur Gaza. C’est aussi simple que cela ». 

Le logiciel Red Alert intervient quand des roquettes ne sont pas arrêtées par le « Dôme de Fer ». Il annonce la région où la roquette va atterrir et laisse ainsi entre 15 et 45 secondes aux habitants pour courir vers les abris. De plus, les sirènes d’alerte retentissent à chaque lancement de roquette et depuis quelques jours les citoyens israéliens sont réveillés également pendant la nuit. 

Soyons optimistes, quand la guerre de protection d’Israël sera terminée, le « Dôme de Fer » constituera un succès commercial évident pour des États soucieux de se protéger d’éventuels tirs de roquettes. En vendant cette technologie, Israël pourrait ainsi amortir le budget de son programme de défense antimissile. 

Les médias et leurs informations

Les reportages médiatiques sur cette guerre nécessitent quelques éclaircissements qui sont parfois oubliés ou mal interprétés: 

  1. Israël a le droit de protéger sa population et de se défendre. Plus de 2500 roquettes ont été lancées par le Hamas sur les villes d’Israël depuis le début de l’Opération Bordure de Protection. 
  2. Le conflit ou plus exactement la guerre s’adresse au gouvernement contrôlé par le Hamas et autres organisations terroristes dans la Bande de Gaza et non à la population palestinienne. 
  3. L’utilisation de boucliers humains palestiniens dans des opérations terroristes du Hamas déséquilibre le combat contre les soldats israéliens, qui eux, ciblent les terroristes. Il en résulte donc nombre de victimes civiles gazaouies et c’est regrettable de voir que les bases de lancement de roquettes se situent dans des lieux publics tels que les hôpitaux, les écoles et les mosquées pour justement piéger les Israéliens et les faire passer pour des tueurs de femmes et d’enfants. 
  4. Israël a accepté cinq cessez-le-feu et les a respectés. Par contre, le Hamas les a tous entravés, y inclus deux cessez-le-feu humanitaires qu’Israël avait acceptés et appliqués cette semaine encore. 
  5. L’initiative égyptienne est la seule acceptable pour Israël. 
  6. Il est impossible d’organiser un soulagement social et économique pour les Gazaouis sans la démilitarisation du Hamas autrement les budgets et les matériaux de contruction qui devraient entrer à Gaza ne seraient pas utilisés à bon escient. Ces avantages seraient en effet alors utilisés pour construire encore plus de tunnels de la terreur stockant des roquettes et encore plus de missiles. Précisons ici que le Hamas a utilisé les fonds et les matériaux de construction destinés à des jardins d’enfants palestiniens, pour creuser des tunnels dans le but unique de faire exploser des jardins d’enfants en Israël. 
  7. “The Intelligence and Terrorism Information Center (ITIC)” et “NGO Monitor” ont révélé qu’un certain nombre de civils tués, étaient en fait des membres d’organisations terroristes. Cf: http://www.timesofisrael.com/when-numbers-in-gaza-masquerade-as-fact/
  8. Pendant l’été 2012, “the Institute for Palestine Studies” qui se décrit comme un institut de recherche privé et sans but lucratif à Beirut, Ramallah et Washington, a publié un rapport détaillé sur le phénomène des tunnels à Gaza. Ce rapport mentionnait les dires d’officiels du Hamas que  » 160 enfants gazaouites au moins ont été tués dans les tunnels « . Il démontre clairement la responsabilité criminelle du Hamas qui a construit des tunnels de la terreur pour attaquer des jeunes israéliens tout en exploitant et mettant en danger leurs propres enfant. 
  9. Les campagnes média, les discours antisémites et les incitations à la haine en Europe marquent le soutien au Hamas et à d’autres organisations islamistes terroristes telles que l’ISIS et le Hezbollah. 

Israël, le défenseur des valeurs démocratiques

Il faut malheureusement constater que nous sommes face à deux systèmes de valeurs différents. D’un côté on prône la mort glorifiant les martyrs pour la cause, utilisant les femmes et les enfants comme boucliers humains ou en pendant sur la place publique les personnes ayant osé contester le régime djihadiste du Hamas. 

De l’autre côté, en Israël, toute la stratégie est basée sur la vie et comment la sauver, ce qui est la raison de cette opération de survie pour tout le pays. 

Israël est à la frontière entre l’Orient et l’Occident et quoiqu’on en dise, est un défenseur – à ses risques et périls – des valeurs démocratiques . Israël se défend mais défend aussi les valeurs occidentales dont la liberté d’expression et la tolérance sont les bases d’une société multiculturelle. Une information utile à mon sens peut être trouvée sur www.i24news.tv en français, anglais et arabe. 

Charlotte Gutman

Diplômée de l’Institut pour Journalistes de Belgique, Charlotte Gutman a créé sa propre entreprise de relations publiques qui travaille particulièrement au niveau européen (CGP Europe SA). C’est aussi une militante pro-israélienne et une membre très active d’organisations juives comme le CCOJB dont elle est vice-présidente et l’ORT dont elle est la présidente belge.

English translation : click here